4 jours loin de tout...
Pas de téléphone (ou presque), pas de wifi, d'internet, d'ordinateur... Mais, les bois, le Périgord, les vaches, les cochons, le feu de cheminée, les toilettes dans l'appendice de la maison (loin du chauffage et du confort moderne), des activités "usuelles" à revoir.
De nos jours, cela s'apparente à de l'isolement social !
Il est 8h.
Tu te réveilles au chant du coq. Il ne peut pas s'empêcher de fermer son bec, et tu ne peux pas t'empêcher de le voir rôti...
8h15.
A peine rendormie, le coq reprend de nouvelle sa litanie. Il te tire malgré toi du lit. Tu sors de ta couette douillette pour affronter le froid cinglant de la maisonnée qui n'a pas chauffée pendant la nuit.
Avec un courage surhumain, tu te précipites dans l'appendice gelée de la maison pour aller aux toilettes... Le pot dans la chambre? Pas question que je l'utilise.
9h.
La maison dort encore, et tu essaies d'appeler (pardon, "réveiller tendrement") l'homme pour qu'il fasse le feu. Tu as froid, et tu préfèrerais déguster ton pain aux noix / café auprès d'un bon feu qui crépite.
9h30.
L'homme réveillé, le petit-déjeuner englouti, la "douche" prise, c'est là que commence l'occupation campagnarde. Tu as une pensée émue pour les courageux qui se tassent dans le métro pendant que tu enfiles tes bottes fourrées.
Tu files dans le verger, et ramasses pommes et noix. Les unes, comme les autres croulent, et te donnent du mal à soulever ton petit panier en osier.
Tu commences l'éternelle litanie de la compote de pommes: peler, couper, chauffer. Les kilos s'accumulent et tu prends peur devant l'immensité de la tâche.
13h.
Tu as bien travaillé, c'est l'heure de manger. Tu te lèches les babines à l'idée de ce petit confit de canard que tu as acheté à la ferme du village voisin. Tu t'empresses de récolter un peu de graisse de canard pour faire des pommes de terre "à la sarladaise"... Après tout... On est dans le Périgord, et tu as bien travaillé. Ce serait un pêché de ne pas profiter de ces doux instants à haut cholestérol !
Café englouti. il est temps de "repartir aux champs".
14h30.
Tu montes dans ta voiture, et vas tout droit sur le "spot" à champignons, et trouves des rosés des près (champignons de prairie) à ne plus savoir qu'en faire. Après 10kilos ramassés, tu finis par revenir à la maison pour rejoindre l'homme qui s'est improvisé bûcheron le temps d'une après-midi.
16h.
Après avoir dompté l'animal sauvage qui rôde autour de la maison, tu embarques enfin l'homme et lui fait découvrir le Périgord...
Entre les magnifiques Grottes de Villars, et les villages avoisinants, il y a de quoi faire.
Tu choisis Saint-Jean de Côle, magnifique village restauré par les anglais, et Bourdeilles, avec son château qui domine le village, en passant par Brantôme, et sa magnifique abbaye.
18h.
La nuit tombe vite en automne. Fini les activités de plein air. Tu commences à préparer à manger, et confectionne des boudins noirs revenus dans les pommes du jardin, et servis avec une préparation à base de Rosés des prés tout juste cueillis.
21h.
Il fait nuit. L'une des seules activités s'impose: les jeux de société, le Pictionary en tête !
Pas de téléphone (ou presque), pas de wifi, d'internet, d'ordinateur... Mais, les bois, le Périgord, les vaches, les cochons, le feu de cheminée, les toilettes dans l'appendice de la maison (loin du chauffage et du confort moderne), des activités "usuelles" à revoir.
De nos jours, cela s'apparente à de l'isolement social !
Le Périgord Vert |
Il est 8h.
Tu te réveilles au chant du coq. Il ne peut pas s'empêcher de fermer son bec, et tu ne peux pas t'empêcher de le voir rôti...
8h15.
A peine rendormie, le coq reprend de nouvelle sa litanie. Il te tire malgré toi du lit. Tu sors de ta couette douillette pour affronter le froid cinglant de la maisonnée qui n'a pas chauffée pendant la nuit.
Avec un courage surhumain, tu te précipites dans l'appendice gelée de la maison pour aller aux toilettes... Le pot dans la chambre? Pas question que je l'utilise.
9h.
La maison dort encore, et tu essaies d'appeler (pardon, "réveiller tendrement") l'homme pour qu'il fasse le feu. Tu as froid, et tu préfèrerais déguster ton pain aux noix / café auprès d'un bon feu qui crépite.
9h30.
L'homme réveillé, le petit-déjeuner englouti, la "douche" prise, c'est là que commence l'occupation campagnarde. Tu as une pensée émue pour les courageux qui se tassent dans le métro pendant que tu enfiles tes bottes fourrées.
Un Weekend à la campagne |
Tu files dans le verger, et ramasses pommes et noix. Les unes, comme les autres croulent, et te donnent du mal à soulever ton petit panier en osier.
Tu commences l'éternelle litanie de la compote de pommes: peler, couper, chauffer. Les kilos s'accumulent et tu prends peur devant l'immensité de la tâche.
13h.
Tu as bien travaillé, c'est l'heure de manger. Tu te lèches les babines à l'idée de ce petit confit de canard que tu as acheté à la ferme du village voisin. Tu t'empresses de récolter un peu de graisse de canard pour faire des pommes de terre "à la sarladaise"... Après tout... On est dans le Périgord, et tu as bien travaillé. Ce serait un pêché de ne pas profiter de ces doux instants à haut cholestérol !
Café englouti. il est temps de "repartir aux champs".
14h30.
Tu montes dans ta voiture, et vas tout droit sur le "spot" à champignons, et trouves des rosés des près (champignons de prairie) à ne plus savoir qu'en faire. Après 10kilos ramassés, tu finis par revenir à la maison pour rejoindre l'homme qui s'est improvisé bûcheron le temps d'une après-midi.
16h.
Après avoir dompté l'animal sauvage qui rôde autour de la maison, tu embarques enfin l'homme et lui fait découvrir le Périgord...
Le Chat squattteur |
Entre les magnifiques Grottes de Villars, et les villages avoisinants, il y a de quoi faire.
Tu choisis Saint-Jean de Côle, magnifique village restauré par les anglais, et Bourdeilles, avec son château qui domine le village, en passant par Brantôme, et sa magnifique abbaye.
Saint-Jean de Côle |
Bourdeilles |
La nuit tombe vite en automne. Fini les activités de plein air. Tu commences à préparer à manger, et confectionne des boudins noirs revenus dans les pommes du jardin, et servis avec une préparation à base de Rosés des prés tout juste cueillis.
21h.
Il fait nuit. L'une des seules activités s'impose: les jeux de société, le Pictionary en tête !
Bilan de ce weekend à la campagne:
- 10kg de champignons (rosés des prés)
- 50kg de pommes (reinettes, gala, canada, etc.)
- 30kg de noix
- des produits de la ferme locale (carottes, tomates, échalotes, potiron, etc.)
- des boites de confit de canard et gésiers d'oie
- pour l'instant, 11kg de compote de pommes confectionnée et congelée, reste encore 30kg de pommes à peler, découper, et chauffer
- des champignons lavés, découpés, et congelés
- des noix en phase d'être séchées
- une coupure de guerre en pelant les pommes
- des piqures de vendangeons
- un "vidage" de tête intensif et un grand bol d'air frais
Bilan d'un weekend à la campagne |
Je suis jalouse...!
RépondreSupprimer@Sheily: Cela dit, les kilos, et kilos de compote de pommes à faire m'ont vite fait déchanter... ;)
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